Même sur le billot, je n’avouerai pas mon âge ! Rassurez-vous c’est une formule ! Je ne suis pas prête à mourir pour un truc aussi bête… mais mon personnage, Sateen, elle et bien elle… je crois qu’elle en serait capable. C’est une drôle de fille. Elle a attendu l’amour absolu toute sa vie, elle y a cru souvent, mais en réalité il n’est jamais venu.
Un jour, enfin, elle croit l’apercevoir sous une forme inacceptable pour elle. Serait-ce lui, l’amour qui se place devant elle, sous son nez. Évidemment, ce ne peut être ça ! Elle repousse, tergiverse, s’inquiète, se remonte le moral en poussant des frites dans la piscine et résout le problème à sa façon. Son imagination lui joue des tours.
Ben oui, forcément, que voulez que ce soit d’autre ? L’histoire se répète. Alors, elle compose, elle va faire avec les absences, les rêves enfouis… De toute façon elle sait faire. Elle a l’habitude. Sauf que…
Une scène fondatrice va tout chambouler. Tellement tout chambouler que la vie de nombreuses personnes en sera modifiée à jamais…
Pourquoi j’ai le trac ? Et bien parce que pour la première fois de ma vie, je vais livrer à vos yeux de lectrices et lecteurs, la vie de personnages qui hantent mes jours et mes nuits. Je voudrais tellement qu’ils vous plaisent, que leur histoire narrée par Elliott vous plaise, bref, comme au moment d’entrer en scène une artiste tremble, je tremble… En vérité, vous me faites peur !
Aujourd’hui, jeudi 21 novembre 2024, à la veille du 22 (vous verrez combien le 22 est important dans Le repli du Temps), il neige sur Paris, j’écris ce rapide post dans une ambiance gris-blanc, les contours des immeubles sont feutrés comme mes mots au travers de ces lignes. Mes mots… J’espère qu’ils vous toucheront au plus profond de vous. Comme la neige qui tombe, ils viennent d’en haut, de si loin qu’il est impossible de dire d’où !
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L’une des « images » non retenues pour la couverture du thriller intimiste « Le repli du temps ».